Ces images de la pince de Magill font apparaître les contours de sa forme très élaborée ressemblant comme son ombre au cou et au bec de la cigogne "au long bec emmanché d'un long cou" décrits par La Fontaine.
Son asymétrie dégage le milieu pour le passage d'un autre instrument, sonde visuelle ou autre, et concerne aussi le mors,
circulaire, évidé, décentré, à bord mousse pour ne pas être vulnérant, et assurer la prise d'un corps étranger mou ou permettre le guidage précis éventuel d'une sonde.
Elle reste trés adaptée à l'extraction d'un objet obturant les voies aériennes supérieures et continue à perpétuer efficacement en pratique, l'image
de la cigogne thérapeute tant attendue dans les suffocations aiguës