Dans le cheminement de sa représentation en train
déjà partie vers l'image:
"Il est dangereux de se pencher au dehors."
(SNCF)
"Il est dangereux de se pencher au dedans." (Luis
Buñuel)
"Il y a des risques à se pencher : les penchants risquent de s’étaler."
Captivés par la scène, des spectateurs privilégiés et de grands reporters de leur temps donnent leur version gravée dans la mémoire des faits aux lecteurs de La Fontaine, attirés et toujours friands de détails, et vu la diversité des images, voici le dossier, la presse et... même du nouveau ?
Avec Jean Honoré Fragonard, tellement sûr de sa culbute, qu'il a vu Perrette étalée, par terre... Il a des témoins... Eh oui... la voir en traînée, dans le ruisseau ? (mais elle n'a pas chuté!...) perdue... dans un nuage... de lait... dans la voie lactée, qui peut être évoquée par le prénom (voir : "://dominique.billot1.free.fr/pompei_le_site/dali/daligala.htm" de la femme de Salvador Dali, qui n'a cependant désigné que Gradiva, mais que contient ce tiroir ? Retour au tableau (de Fragonard), interrogation: la forme de la jupe de Perrette cacherait-elle quelque chose? Une silhouette imprécise, enfantine par sa rondeur du front et un petit nez aperçu fugitivement de dos, penché sur elle ? Y a-t-il, y a-t-il eu, ou pas eu un polichinelle dans le tiroir ? Quelle perte à la suite d'une chute ?... Affreusement difficile d'être du côté des rieurs. Gala ne porta pas d'enfant -autre que Dali, peut-être ?
Pour Gustave Doré, l'arrêt du
mouvement imprimé ressort dans sa solitude .
Et il rapporte dans celle-ci, que le pot est tombé, mais pas la
grâce ni le charme de Perrette, peut être même encore grandis, dans cette solitude...
Pour Jean Gérard, dit Grandville, la gravure pour la Laitière est en médaillon dans celle pour "le Curé et le Mort"
Par le délicieux Jacques Offenbach, c'est dans une mélodie (et son interprète?) que reste gravé son souvenir de la Laitière... heureusement encore audible et interprété ici par Bruno Laplante... Une piste pour le retrouver : " ://www.qim.com/albums/description.asp?albumid=2487"
Pour Henri Lemarié, elle
chemine
dans un monde riche et varié où nous pouvons
l'admirer...
Perrette, à la suite de ses déboires, et de leur explication obscure avec l'application de l'"équation logistique", poursuit la représentation par l'image des difficultés liées à ses activités en participant à notre illustration graphique.
La terre est toujours plate pour notre évidence première, quitte à passer son temps à aller au delà pour la voir sphérique. Et Perrette, toujours grave? quelle patience... Quelque chose à dire de ces gravures ou d'autres encore? oui, à Marc Ohana ... et s'il n'est pas perdu dans ses cartons, celui-là!...