Captivé par la
scène ou une autre scène, spectateur et anticipateur de son temps, Salvador Dali donnera
plusieurs versions gravées dans sa mémoire des faits (pour des lecteurs de La Fontaine,
attirés et toujours friands de détails et au vu de la diversité des images, quelle richesse !).
présentée et toujours présente dans l'espace richissime du Teatro Museù de Figuerres,
un des plus extraordinaires et somptueux musées qui soient...
Il est rarissime qu'un artiste définisse aussi précisément non seulement une œuvre, mais aussi l'endroit, l'entourage,
la perspective et l'éclairage où elle doit être vue et approchée, transformant ce théâtre en musée, et au delà,
en une oeuvre d'un autre niveau encore, une oeuvre méta-physique et méta-psychique en quelque sorte...
Génial est une évidence pour Dali...
Sur les perspectives de sa ruine inéluctable avec le temps, Gala(thée)-Gradiva-
Perrette affaissée plus qu'étalée, par terre... Eh oui... la voir en trainée, dans
le ruisseau ? de lait... dans la voie lactée, qui peut
être évoquée par le prénom de sa femme, Salvador Dali, n'a cependant désigné que Gradiva,
mais que contient encore ce tiroir ? (voir " ://dominique.billot1.free.fr/pompei_le_site/dali/daligala.htm", Dominique Billot l'a ouvert...)
La terre est toujours plate pour
notre évidence première, quitte à passer son
temps à aller au delà pour la voir sphérique. Dali voyait la Gare de Perpignan comme le centre du monde?
La Catalogne s'étend en vérité en deçà et au delà des Pyrénées, et à l'évidence, Dali pensait ne pas être
au centre du monde, mais peut-être pas très loin, et même y être passé sans s'en rendre compte parfois...
Tout comme ceux qui sont passés par la Gare de Perpignan, en chemin ou pas pour le voir dans ses oeuvres...
Et Perrette, toujours grave? quelle patience... Quelque chose à dire de ces gravures ou d'autres encore? oui,
à Marc Ohana
... et s'il s'y retrouve, celui- là!...